June 25 - June 28, 2000
Durham (New Hampshire), New England Conference Center and
Hotel
Victimization of children & youth : An international research
conference
Sponsored by the Family Research Laboratory &
Crimes against Children Research Center
University of New Hampshire
Program Chairs: David Finkelhor, Ph.D. & Kathleen Kendall-Tackett, Ph.D.
Sessions will begin at 5pm on Sunday, June 25, 2000 and end at noon on Wednesday, June 28, 2000 at the New England Conference Center and Hotel, Durham, New Hampshire.
The Family Research Laboratory & the Crimes against Children Research Center are pleased to announce "Victimization of Children & Youth: An International Research Conference." This conference is part of an ongoing series of conferences concerned with family violence and child maltreatment dating back to 1981. These conferences have historically been a unique opportunity for researchers and scientists/practitioners from a broad array of disciplines, including psychology, sociology, psychiatry, social work, nursing, women's studies, law, criminology, criminal justice, anthropology, medicine, public health, and child development. Previous conferences have been widely viewed as catalysts in the development of family violence research as a field. The meetings have provided an unparalleled forum for sharing, integrating and critiquing accumulated knowledge.
AIMS OF THE CONFERENCE
We invite the submission of abstracts on research concerning ail aspects of victimization of children and youth including bullying and peer violence, homicide, conventional crime and community violence, school crime, physical and sexuai abuse of children, child neglect, child pornography, Internet victimization, date rape, sexual harassment, and other forms of teen violence. Topics of particular interest concern theory, methodology, ethical issues, and international comparative studies.
PROGRAM TOPICS
Papers on all aspects of research on child victimization are invited. We particularly encourage papers on the following topics:
* Bullying & Peer Aggression
* Abuse in Teen Dating Relationships
* Risk Factors for Victimization
* Internet-Related Victimization
* Health Effects of Victimization
* Community Violence
* Child Witnesses of Domestic Violence
* Justice System Response to Child Victims, Children in the Criminal
Justice System
* Ethical Issues
* Longitudinal Research
* Prevention Program Evaluation and Methodology
* Developmental Effects
* Self-Report Methodology for Children
* Mandatory Reporting and its Effects
* Historical Changes or Trends in Reporting and Incidence
* Intrafamilial Homicide
* Treatment Evaluation
* Research on Child Protective Systems Victimization in Minority
Communities
ABSTRACT. Electronic Submission Deadline: February 4, 2000
6 - 11 aout 2000
Montréal (Canada), Palais des Congrès de Montréal
Xe symposium international de victimologie
organisé par l'Association québécoise Plaidoyer-Victimes et la Société mondiale de victimologie
L'Association québécoise Plaidoyer-Victimes et la Société mondiale de victimologie vous invitent au Xe Symposium international de victimologie. Du 6 au 11 août 2000, à Montréal, seront réunis ceux qui, à travers le monde, oeuvrent à la défense et à la promotion des droits des personnes victimes de criminalité et d'abus de pouvoir. Moment de rencontres, d'échanges et de bilan, le Xe Symposium entend rallier la recherche et l'action, franchir les frontières et tracer une voie pour le troisième millénaire afin que les droits des victimes soient mieux respectés sur tous les continents.
Programme synthétique :
Séances plénières :
Lundi 7 août : Cérémonie du 15e anniversaire de la Déclaration de principes fondamentaux de justice relatifs aux victimes de la criminalité et d'abus de pouvoir
Lundi 7 août : droits et obligations envers les victimes
Mardi 8 août : intervention auprès des victimes et victimisation secondaire
Mercredi 9 août : questions d'éthique en victimologie
Jeudi 10 août : prévention de la victimisation
Vendredi 11 août : victimes et médias
Ateliers :
Les ateliers visent à illustrer un projet, un programme
ou encore à présenter les résultats d'une
recherche. Près de 350 propositions provenant de 40 pays
ont été sélectionnées. Répartis
en 8 blocs, d'une durée de 90 minutes chacun, les ateliers
ont été regroupés en fonction des thématiques
suivantes:
Droits et obligations envers les victimes
Intervention auprès des victimes et victimisation secondaire
Prévention de la victimisation
Justice réparatrice et justice au sein des communautés autochtones
Abus de pouvoir et victimisation de masse
Violence faite aux femmes
Enfants et adolescents victimes et témoins
Victimisation des personnes âgées
Données sur la victimisation
Secrétariat:
Xe Symposium international de victimologie - JPdL
1555, rue Peel, bureau 500
Montréal (Québec) H3A 3L8
Canada
Téléphone: 514-287-1070
Télécopieur: 514-287-1248
Courriel: info@victimology-2000.com
Pour plus d'informations sur le programme ou les modalités d'incription : http://www.victimology-2000.com
octobre 2000 - mai 2001
Interlabos du GERN: Groupe européen de recherches sur les normativités
27 octobre 2000 :
Max-Planck Institut für ausländisches und internationales
Strafrecht, Freiburg im Breisgau. Organisateur : Detlef Nogala.
Regional configurations of cross-border police co-operation
By the turn of the century cross-border and transnational co-operation has come high on the agenda of police politics - in domestic perspectives as well as on the international intergovernmental stage. The creation of the 'Schengen-Agreement' and the establishment of Europol in Den Haag are prominent cases in point. In the age of 'globalisation' of everything, police as a set of specialised sub-organisations concerned with the provision of security and law enforcement is constantly striving to cope with increasing 'border-crossing' work-loads caused by enhanced mobility, liberated world-trade and 'glocal' social frictions.
Police co-operation across borders has its history (as well as 'cross-border crime'), but there is a lot of evidence suggesting, that there has set in a spécific dynamic during the last twenty years.
The centre of the debate (and of some research) has been so far focused on the multi- and transnational building of new police institutions like Interpol, Europol or the Schengen-Group. Facing loaded political issues, research and academic discussion has tackled exclusively normative and institutional problems of the development, thus neglecting questions of actual operative police co-operations. Only recently some researchers 'discovered' the 'shop-floor' or 'day-to-day routine level' of cross-border policing, in particular at border regions, where 'traditional policing' is done besides the competencies of centralised criminal justice systems.
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15 décembre 2000 :
Groupe d'analyse du social et de la sociabilité (GRASS-IRESCO/CNRS),
Paris. Organisateur : Francis Bailleau.
De la prévention solidaire des troubles à la
gestion sécuritaire des risques : crise et recomposition
d'un modèle d'action publique
Le modèle de prévention et de réparation des problèmes sociaux mis en place à partie des années '60 visait l'intégration, dans la société salariale, des exclus. La cause de l'intervention était l'inadaptation sociale de la personne, siège du problème et cible des interventions. Les mutations économiques, sociales et politiques des sociétés développées ont entraîné la mise en place d'un nouveau modèle, basé sur la gestion, la réduction des risques.
L'utilisation dans les politiques sanitaires et sociales de cette notion de gestion des risques est récente. Elle est liée, en France, à l'histoire du sida. Dans d'autres secteurs, cette notion est utilisée depuis des décennies. Elle est fondamentale, par exemple dans l'histoire de l'assurance. Dans ce champ, elle consiste à évaluer, à prévoir les risques. C'est un mode de gestion des problèmes sociaux qui repose sur le calcul statistique, probabiliste. Quant à la prévention sociale, si historiquement sa naissance se situe à la même période, soit la seconde partie du XIXe siècle, sa discipline de référence est autre. cette notion est dérivée de l'approche médicale, d'une approche organiciste du fonctionnement social.
Ces deux modes d'appréhension d'une même réalité sociale ne sont pas directement compatibles. Ils participent de deux systèmes opposés de pensée, l'un centré sur la personne, l'autre axé sur la population. Ils impliquent chacun un mode de gestion différent du temps, l'un se déployant selon une temporalité moyenne ou longue, l'autre sur une temporalité courte. Ils se diffusent, sont mis en uvre selon des modalités contrastées. L'un tente d'appréhender l'ensemble des dimensions d'une personne en la resituant dans un ensemble social structuré par un système de normes ; l'autre s'appuie sur une vision et une gestion pragmatiques des problèmes sociaux en s'efforçant de les isoler afin de les hiérarchiser à partir d'une évaluation de l'urgence. La première approche s'attache à obtenir l'adhésion de la personne, la seconde se déploie au seul regard du risque, d'un schéma d'évaluation concernant l'ensemble de la population et à partir d'un discours alimenté par la peur de la généralisation de ces comportements.
Aujourd'hui, une des caractéristiques de ces politiques sociales ou de contrôle social est l'indétermination. Deux modèles se superposent. La pratique est marquée par un certain "pragmatisme" : trouver les moyens pour que les comportements problématiques puissent être gérés socialement au moindre coût financier. Concrètement, mettre fin à ces comportements n'est plus l'objectif premier, désormais il s'agit essentiellement de gérer au mieux les risques collectifs induits par ces conduites. Cette transformation des modes de règlement de la "question sociale" - dans le secteur du traitement de la délinquance avec le passage, à partir des années '80, d'une politique de prévention de la délinquance à une politique de gestion de la sécurité ou dans celui des politiques sociales lorsque l'affirmation d'une volonté d'intégration a cédé le pas devant une gestion pragmatique de la "pauvreté" par le biais du RMI - est une des conséquences de la rupture des temporalités : le passage d'une temporalité linéaire à une temporalité éclatée.
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23 mars 2001 :
Institut National de Criminalistique et de criminologie, Bruxelles.
Organisatrice : Charlotte Vanneste.
Analyse de processus de décision relatifs à des
mesures de contrainte
Le thème proposé vise une analyse de processus de décision relatifs à des mesures de contrainte sur la personne, qu'il s'agisse d'une privation de liberté, d'une mesure de surveillance ou d'une mesure d'investigation, appliquées en conséquence d'une décision judiciaire.
Partant de travaux concernant le fonctionnement de la justice pénale dans ces branches d'activité différentes et à des niveaux successifs d'intervention, l'objectif est d'examiner si une cohérence se dégage de l'analyse de multiples processus de décisions individuelles impliquant une mesure de contrainte à l'égard de l'individu. Il s'agira en d'autres termes de définir les tendances marquantes, les conditions de survenance de ces tendances, et leurs effets cumulés. Une analyse transversale de l'ensemble des travaux de recherche considérés doit permettre de mettre en évidence les facteurs déterminants, ainsi que les aspects convergents ou divergents selon les matières ou niveaux d'intervention.
Deux domaines d'activité distincts du fonctionnement de la justice sont envisagés : la justice des mineurs d'âge et celle des majeurs. Plusieurs niveaux d'intervention sont par ailleurs considérés :
-l'investigation policiaire et judiciaire par le biais notamment de la recherche proactive ;
-pour les majeurs, l'application de détention préventive et de la mise en liberté sous conditions, les condamnations à des peines privatives de liberté, et la nouvelle procédure de libération conditionnelle ;
-en ce qui concerne la justice des mineurs : les mesures décidées par les magistrats du parquet d'une part, et par les juges de la jeunesse d'autre part.
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25 mai 2001 :
Seminarium voor Bewijsrecht, Leiden. Organisateurs : Chantal Joubert
- Hans Nijboer.
L'acquis du tribunal international pour l'ancienne Yougoslavie,
un modèle pour la résolution des crimes commis contre
la communauté internationale
Il s'agira de profiter de la proximité du tribunal pénal pour l'ancienne Yougoslavie, du futur siège de la cour criminelle internationale (tous deux situés à La Haye) et de la cour écossaise jugeant l'attentat à la bombe de Lockerbie afin, d'une part, de procéder à l'analyse de l'acquis jurisprudentiel du tribunal pénal pour l'ancienne Yougoslavie et, d'autre part, d'élargir le débat avec la question suivante : ce mode de règlement de conflit est-il le meilleur ou simplement la moins pire des solutions ?
Qu'il suffise à cet égard de penser à la solution pour laquelle l'Afrique du Sud a opté : la commission de la vérité et de la réconciliation. Cette commission d'enquête fut entre autre chargée de rechercher les faits en garantissant l'immunité aux personnes prêtes à dévoiler toute la vérité, ainsi que leur participation aux atrocités, au public.
Pour répondre à ces questions, il sera fait appel à des historiens, des politologues, des criminalistes, des sociologues, des psychologues, ainsi qu'à des pratriciens auprès des cours internationales.
Pour en savoir plus :
GERN
Immeuble Edison
43, boulevard Vauban - 78280 GUYANCOURT
Téléphone : 33 (0)11 34 52 17 30
Télécopie : 33 (0)1 34 52 17 32
http://www.gern.msh-paris.fr/
21 - 22 septembre 2000
France, UNESCO 125 avenue de Suffren, 75015 PARIS
Quel travail social pour XXieme siècle : salariat, qualifications,
démocratie
Colloque national organisé par l'association CQFD : C'est la qualification qu'il faut développer
CQFD a pour but d'affermir la légitimité de la branche professionnelle plurielle de l'intervention sociale et de soutenir toutes les initiatives qui contribuent au développement de son ingéniérie.
CQFD mettra en oeuvre toutes démarches, manifestations, publications relatives à son objet et se donne, en particulier, pour objectif principal dans les deux années suivant sa création la mise en oeuvre d'un colloque national.
Présentation du colloque :
Au cours du XXème siècle, les approches pratiques du social se sont professionnalisées. Elles abordent le XXIème siècle après de multiples épreuves qui ont été des moments de doute mais aussi de mutations.Ce sont ces mutations de la professionnalité que le colloque se propose d'analyser et de capitaliser.
1. Quelles missions dans l'action publique ?
Les déclarations des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 et 1793 prévoient que "le gouvernement est institué, pour garantir à l'homme, la jouissance de ses droits naturels et imprescriptibles" et citent, en priorité parmi ces droits, celui à "l'égalité".
La déclaration universelle des Nations-Unies de 1948 reprendra cette notion en l'élargissant à la demande d'un "effort national" pour permettre à toute personne d'obtenir "la satisfaction des droits économiques, sociaux, culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité" (art. 22).
Ces textes fondateurs engagent la puissance publique à réduire les écarts entre cette "égalité en droit" déclarée et les inégalités défait.
Sur ces bases, depuis le début du XXème siècle, de grandes politiques publiques de protection judiciaire et sociale, d'assistance et de redistribution ont été développées.
Les préambules des lois de 1975 sur les handicapés et les institutions sociales et médico-sociales, comme celui de la loi de 1998 de lutte contre les exclusions, inscrivent la politique de l'Etat et des collectivités territoriales dans cette orientation. Pour réduire les inégalités, ils préco-nisent la mise en oeuvre d'organisations adaptées en direction des usagers.
C'est sur ces fondements que repose la légitimité du travail social professionnalisé. Elle ne peut se consolider sans une volonté politique affirmée.
2. Des professionnels compétents au cur de l'intervention sociale
La qualification requiert des compétences mais aussi des réajustements permanents des savoir--faire au fur et à mesure de l'évolution du champ social. C'est un devoir pour les collectivités publiques et les associations d'action sociale d'éviter l'immobilisme et là-peu-près. Il leur revient aussi de permettre l'évaluation, si délicate soit-elle, avec la participation des personnes concernées pour juger des adaptations à opérer dans les formes de travail, dans les structures d'encadrement et dans les formations.
Dans ce contexte, les qualifications et les compétences sont et seront toujours en débat. Les formations doivent aller au-delà de l'adaptation à l'emploi d'aujourd'hui. Elles ont aussi à mettre les professionnels en situation d'accompagner les évolutions et de répondre à des besoins jusqu'alors non satisfaits.
Aussi, les organismes de formation ont-ils, avec les pouvoirs publics, les professionnels, les employeurs et les partenaires sociaux, à construire une formation adaptée, étayée sur les sciences humaines et en mouvement.
3. La nécessaire qualification
La situation actuelle, avec son cortège de lourdes difficultés sociales, nécessite la mobilisation de tous mais aussi, plus que jamais, l'action de professionnels qualifiés. Il convient de soutenir et de renforcer cette qualification tout à la fois au plan individuel et collectif
Plusieurs raisons à cela :
- le droit des usagers à une offre de service de qualité,
- le droit des intervenants sociaux à disposer des moyens nécessaires pour remplir les missions qui leur sont confiées,
- l'obligation, pour les pouvoirs publics, de remplir pleinement leurs missions et de tenir leurs engagements.
L'accompagnement dans le domaine social n'est donc pas seulement un élan du cur. Il nécessite une capacité à comprendre les personnes et analyser les situations, à promouvoir des actions coproduites avec les personnes elles-mêmes.
Ce mode d'intervention qui repose sur des aptitudes, des connaissances et des savoir-faire pour aborder les situations les plus délicates ne s'improvise pas. Il suppose une clarification des rôles et des missions, une exigence déformations initiales et continues.
Programme
21 septembre 2000
9h00 : Accueil
9h30 : Ouverture du colloque : Salariat, qualifications,
démocratie : genèse et position d'un débat
Didier Tronche, président CQFD et Brigitte Bouquet,
secrétaire générale CQFD
Quelles missions dans l'action publique ?
Présidence, Jacques Ladsous, vice-président CQFD, vice-président du CSTS
10h00 : Service public, associations et l'esprit républicain
Jean-Michel Belorgey, conseiller d'Etat
10h45 : Place du droit et des médiations institutionnelles
dans l'Etat social
Robert Lafore, professeur de droit public, directeur Institut
Etudes Politiques, Bordeaux
11h30 : Salariat et bénévolat : synergie ou
concurrence ?
Jean-François Magnin, directeur général
adjoint CEMEA
12 h 15 : Déjeuner
Des professionnels compétents au cur de l'intervention sociale
14h00 - 15h30 : Entre logiques professionnelles et logiques
d'organisation
Présidence : Jean-Yves Barreyre, directeur CREAI Ile-de-France
avec Jean Afchain, directeur général de l'AVVEJ,
Michel Autès, chercheur CNRS Lille, Alain Hazebrouk, consultant
en organisation, Christine Garcette, directrice de l'ANAS, Bernard
Foucaud, directeur du service social départemental de l'Eure,
ANDAS.
15 h 45 - 17 h 30 : Ateliers
Atelier 1 - L'ARTT, analyseur des qualifications ou des cadres d'emploi ? animé par Pierre Tartakowsky, rédacteur en chef du bimensuel Option avec Jean-Yves Baillon, UFAS-CGT, Philippe Camberlein, directeur général adjoint SEA 78
Pour de multiples raisons, l'Aménagement et la Réduction du Temps de Travail passent mal dans le secteur social. Cependant il n'est pas sans effet sur les cadres d'emploi, quel que soit le niveau de responsabilité impliqué. Comment cette nouvelle contrainte législative pèse-t-elle sur les formes d'organisation, sur la qualité du service rendu et, in fine, sur les qualifications ?
Atelier 2 - Les conventions collectives du secteur social et les cadres d'emploi de la fonction publique territoriale sont-ils encore régulateurs ? animé par Frédéric Girardin, chercheur au GREE (CNRS, Nancy II) avec Bernard Pellegrini, chargé d'études à la DPAS 93, Viviane Girotti, UFAS-CGT
Si les accords de travail et le statut de la fonction publique sont généralement des régulateurs sociaux du salariat, sont-ils toujours performants ? Dans le secteur social, favorisent-ils encore un espace de négociation qui renforce les qualifications et consolide les processus de formation qualifiante ? À l'heure de la flexibilité et de la précarisation, quelles relations les professionnels entretiennent-ils avec ces constructions collectives reçues en héritage ?
Atelier 3 - Polyvalence, spécialisation, unité
territoriale : les professionnels à l'épreuve du
local animé par Martine Trapon, cadre pédagogique
à l'école normale sociale avec Martine Merlet, responsable
de circonscription à Vannes, Philippe Cholet, CCAS Besançon.
Pour le secteur social, la décentralisation a été
une épreuve majeure. Au plan local, le terrain de l'action
sociale est devenu le territoire administratif de l'intervention.
La polyvalence de secteur et les spécialisations anciennes
ont fait place à un nouveau cadre d'emploi : l'assistant
socio-éducatif, dans une unité territoriale recomposée.
Dans ces conditions, qu'en est-il des métiers, des qualifications
et de leurs spécificités ?
Atelier 4 - L'insertion : carrefour/bifurcation du travail social ? Nouveaux métiers ? animé par Chantal Guérin-Plantin, maître de conférences Paris IX, chercheur associé au CERAT Grenoble avec Jean Biarnès, professeur Sciences de l'éducation Paris XIII, Patricia Collao, Paris Ménage Service, Hélène Fuchs, chercheur en prévention spécialisée
L'impératif d'insertion est né de l'ouverture des politiques socio-éducatives aux problèmes de l'emploi et de la formation des jeunes. Il a créé un nouvel espace d'intervention où se sont engagés des professionnels qualifiés et des acteurs venus d'autres horizons. Quels sont les effets de ce " carrefour/bifurcation " du travail social sur les logiques d'intervention, sur les niveaux de qualification et sur les contenus de formations qualifiantes ?
Atelier 5 - La sphère des services aux personnes est-elle en train de se détacher du travail social ? animé par Jean-Noël Chopart, sociologue, chargé de mission à la MIRE avec Elizabeth Merle, secrétaire générale FNADAR, Brigitte Croff, consultante, Christophe Salmon, MEDEF
Le secteur de l'aide à domicile, le plus souvent au bénéfice des personnes âgées, est traversé par des enjeux importants qui pèsent sur l'avenir de la qualification des intervenants sociaux: résorber une sous-qualification historique des personnels, se positionner dans l'économie du marché des services, intégrer la logique de contractualisation avec les usagers. Cette situation conduira-t-elle au détachement de ce secteur d'activités du travail social ? Ne préfigure-t-elle pas le devenir de tout le travail social ?
Atelier 6 - Quelle place du travail social dans les politiques de la ville ? animé par François Chobeaux, directeur des politiques sociales CEMEA avec Jean-Marie Petitclerc, association Le Valdocco, René Dias, chef de projet à Clichy sous Bois, Bernard Heckel, CNLAPS
Politique publique territoriale et transversale qui met en jeu l'interministérialité, la politique de la Ville interroge fortement le travail social institué, le contenu des qualifications, le périmètre et la hiérarchie des métiers ainsi que les rapports des professionnels à l'autorité politico-administrative. Quels enseignements en tirer en termes de refondation des qualifications sociales ?
22 septembre 2000
La nécessaire qualification
9h00 - 10h30 : Professionnalisation, qualification et compétence..
de mots en maux
Présidence .- Michel Chauvière, vice-président
CQFD, directeur de recherche au CNRS
avec Claude Dubar, professeur de sociologie Université
Saint-Quentin-en-Yvelines, Roger Bertaux, IRTS de Lorraine, responsable
du département recherche, Sandra Bellier*, présidente
de Retravailler, directrice de l'unité ressources humaines
et ingéniérie des compétences, CEGOS, Yves
Lichtenberger*, directeur de recherche CNRS - Centre d'études
de l'emploi, université Marne-La-Vallée
10h45 - 12h30 : Ateliers
Atelier 1 - Validation des acquis : promotion ou banalisation du social qualifié ? animé par Françoise Amat, chef de la mission orientation et validation à la DGEFP et Marcel Jaeger, directeur de Buc ressources avec Hugues Lenoir, Paris X, Annie Léculée, directrice association de prévention spécialisée, Paris
Projet de réforme de la formation professionnelle, la validation des acquis d'expérience (VAE) prend place dans le secteur social après d'autres actions de même type (promotion sociale, mesures d'adaptation, cours d'emploi ... ). S'agit-il d'une relance pour une nouvelle dynamique d'accès à la qualification ou bien d'une certification au rabais, sans formation ? Est-ce que la procédure de validation des acquis d'expérience va permettre de revisiter les parcours et programmes actuels de formation ?
Atelier 2 - Les "emplois jeunes " : extension ou dénaturation du travail social ? animé par Yves Leduc, formateur IRTS Parmentier avec Bertrand Schwartz, président de Moderniser sans exclure, Jacques Guigue, CNFPT de Grenoble, des jeunes en situation de contrat emploi-jeunes
Pourquoi les emplois-jeunes ont-ils été plus mal vécus dans notre secteur que les contrats emploi solidarité ? Est--ce parce qu'ils symbolisent une nouvelle contractualisation du travail ? Est-ce parce qu'ils viennent occuper tout le champ des nouveaux emplois et nouveaux services ? Est-ce parce qu'ils recrutent à niveau de qualification élevé ? Ne vont-ils pas également révéler des tâches abusivement spécialisées et confiées à des travailleurs sociaux qualifiés ?
Atelier 3 - Alternance pédagogique : quelle articulation formation-emploi ? animé par Pierre Le Rov, formateur, psycho-pédagogue, président de l'AFORSSSE Germain Rouzaud, formateur CEMEA Toulouse avec Danièle Penet, directrice IRTS Parmentier, Marie-France Marqués, directrice de l'AFORTS
A l'origine, les intentions de l'alternance sont pédagogiques. Aujourd'hui, cette modalité de formation ne s'est--elle pas rapprochée de la pratique des stages en entreprises ? Comment reconnaître et valider le site d'accueil comme qualifiant pour la formation ?
Atelier 4 - L'enjeu de qualification de l'encadrement animé par François Roche, directeur SSAE Paris avec Daniel Guaquère, directeur de l'ANDESI, Georges-Michel Salomon, vice-président de la Confédération française des professions sociales, André Ducournau, président du GNDA
Alors que l'encadrement était traditionnellement le " bâton de maréchal " des travailleurs sociaux expérimentés et parfois un ascenseur social, il devient une fonction en soi ouverte à des recrutements externes. Est-ce pour autant un métier ? Quelles sont les fonctions stratégiques et politiques de l'encadrement ? Comment consolider ce type de qualification en dépassant les appareillages actuels (CAFDES, DSTS ...) ?
Atelier 5 - La mise en schémas des formations en travail social répond-elle aux enjeux de qualification ? animé par Martine Loiseau, directrice du CREAI Midi-Pyrénées avec Elisabeth Dugué, CNAM, Isabelle Kittel, Direction de l'Action sociale, Jean-Pierre Blaevoet, directeur IRTS Lille, membre du bureau du GNI.
L'article 151 de la loi de lutte contre les exclusions a fait naître un grand espoir en conférant au système de formation un statut de mission de service publie. Dans la réalité, les schémas régionaux, outils de cette stratégie, piétinent. Est-ce par défaut de savoir-faire des administrations et des différents partenaires ? Est-ce par manque de référentiel solide pour la formation des travailleurs sociaux ? Est-ce la marque du divorce entre logique de compétence individuelle et logique de qualification collective ?
Atelier 6 - Diplômes, titres, certifications.. pour quelles qualifications ? animé par Olivier de Labarthe, directeur du département recherches, études, développement PROMOFAF avec Jean-Jacques Schaller, maître de conférences Paris XIII, Daniel Terral, directeur d'établissement médico-social, Frédéric Girardin, chercheur au GREE (CNRS-Nancy II) et Chantal Labruyère, CEREQ Marseille.
L'explosion des formations et des titres homologués, d'une part (en particulier les niveaux V de qualification qui, plus que d'autres, interrogent l'extension de l'action sociale), l'ouverture du champ de la formation au plan universitaire pour les mêmes niveaux (LP, IUP, etc... ), d'autre part, ne viennent-elles pas remettre en question la nature des qualifications dont le travail social a besoin ? Ne va-t-on pas assister à des tentatives de qualification sans liens avec les métiers réputés " canoniques " ?
12h30 : Déjeuner
Quelle(s) politique(s) de la qualification?
14h00 - 16h30 : Table ronde
animée par Jérôme Bouvier, directeur des programmes
à France Culture
avec Pierre Gauthier, directeur général de l'Action
sociale, Michel Blachère, conseiller auprès de la
secrétaire d'Etat à la Formation professionnelle,
Jean-Pierre Davot, vice-président du conseil général
de l'Aube, Annie Léculée, collège salariés
CPNE secteur sanitaire, social et médico-social à
but non lucratif, Roland Oubre, UNIFED, collège employeurs
CPNE secteur sanitaire, social et médico-social à
but non lucratif
18h00: conférence de presse publique
* pressentis
Coordonnées de CQFD :
CQFD c/o CEDIAS
5 rue Las Cases - 75007 Paris
Tél. 01 45 51 66 10 - Fax 01 44 18 01 81
13 - 14 octobre 2000
Rennes (France), Université de Rennes 2
Colloque International Norbert Elias, Questions au Procès
de Civilisation
Colloque organisé par le Laboratoire "Microsociologies
de l'éducation" (UFR Sciences humaines - Rennes 2)
et le Centre de recherches administratives et politiques (IEP-CNRS-Rennes
1)
Longtemps méconnue ou mésestimée, l'uvre de Norbert Elias est désormais de plus en plus reconnue comme l'une des contributions majeures au développement des sciences sociales du XXe siècle.
La problématique du " Procès de civilisation " constitue le cur de ce legs scientifique. Formalisée par Elias dès la fin des années trente dans des textes fondateurs, elle constitue aussi le fil qui relie nombre de ses uvres essentielles. Les travaux conduits avec l'équipe de Leicester, qui ont contribué à renouveler dans les années soixante la sociologie du sport, sont aussi et d'abord une réflexion sur les moyens dont disposent les 'civilisés' pour constituer des espaces sociaux où s'affranchir des processus de refoulement psycho-affectif que suppose un haut degré d'autocontrôle émotionnel. " The Germans ", la dernière grande uvre de Norbert Elias, dédiée à l'histoire de l'Allemagne et des Allemands depuis la fin du siècle dernier, apparaît aussi comme une forme de retour final sur des problématiques nées à la veille de la Seconde Guerre mondiale, à travers une investigation de la formidable éclipse de la civilisation qu'est le génocide des Juifs d'Europe.
La référence à l'Holocauste vient manifester de façon éclatante combien le procès de civilisation peut constituer une notion problématique en tous les sens de cet adjectif Sa fécondité est attestée par un ensemble de travaux récents de sociologues et d'historiens sur les comportements alimentaires, les rapports entre sexes, le fonctionnement des institutions pénales et répressives. Sa pertinence est aussi directement mise en cause par un ensemble d'interpellations qui interrogent l'adéquation d'une description de la " dynamique de l'Occident " comme procès de renforcement de la civilisation. D'un côté, parce que le XXe siècle peut aussi être caractérisé comme celui de l'invention des génocides, et parce que différents phénomènes contemporains paraissent davantage interprétables en termes d'" incivilité " ou de " décivilisation ". Sur un mode moins grave, mais non moins riche d'enjeux sociaux et intellectuels, les objections visent aussi la conception de la civilisation comme règne des autocontrôles affectifs et pulsionnels alors même que nombre d'évolutions des rapports au corps, à la sexualité, à l'expression des émotions semblent pouvoir se décoder en termes de recul de dispositions ascétiques ou d'inhibitions.
C'est autour de ces controverses sur le Procès de Civilisation que se structure le colloque organisé à Rennes les 13 et 14 octobre prochains. Deux registres d'interrogation seront privilégiés dans les ateliers et la sélection des propositions de communication....
Appel à communications....
Thème 1/- Civilisation, Barbarie, Violences...
Comment la problématique du " Procès de civilisation " peut-elle (ou non) rendre compte des génocides du DCX' siècle, mais aussi d'un ensemble de phénomènes qui viennent s'inscrire en faux contre la vision d'un recul tendanciel de la violence dans la régulation des rapports sociaux, contre l'idée d'une " identification mutuelle " croissante des humains ?
Les communications pourront confronter les problématiques " eliasiennes " aux phénomènes actuels de violences urbaines et d'incivilité, explorer la fécondité et les limites des approches qui se centrent sur la persistance ou l'institutionnalisation d'espaces de " décivilisation " (le Ghetto, la désaffiliation à l'égard du monde du travail), ou encore discuter de certaines transformations qui pourraient témoigner d'une rupture ou à tout le moins d'une inflexion significative dans la " dynamique de l'Occident ", du point de vue par exemple des références identitaires, du rapport à l'autorité, des instances de socialisation et des médiations multiples entre lien politique et civilité ordinaire. Seront également bienvenues des propositions portant sur l'analyse des génocides et grands massacres du XX' siècle ou sur la " politique extérieure " de la civilisation, sur la manière dont les États civilisés ont traité les populations qu'elles tenaient pour barbares.
Thème 2/- La montée de l'" Informel " : Perte d'emprise de la civilisation ou sophistication des autocontrôles
Elias notait dès la fin des années trente combien le peu de formalisme des " murs balnéaires " semblait défier les grilles d'interprétation en termes d'autocontrôles, de rétention émotionnelle des civilisés. La " libération " des murs, la publicisation de problèmes privés et de l'intimité - via des forums télévisés ou radiophoniques en particulier -, la valorisation d'un discours de l'authenticité et du dévoilement constituent autant d'indicateurs de l'amplification de ces tendances. Invalident-ils une vision de la civilisation trop linéaire, trop victorienne ? Sont-ils à l'inverse lisibles, comme l'ont suggéré Elias puis Wouters, en terme d'" informalisation ", c'est-à-dire de " relâchement contrôlé des contrôles ", de maîtrise supplémentaire des affects, comme peut le suggérer le travail de J.-C. Kaufmann sur la police du regard devant les corps féminins dénudés sur les plages ?
L'appel à communications est ici ouvert à toutes
les études capables d'éclairer et de débattre
ces évolutions au regard d'une problématique de
la civilisation. Sans chercher à borner la liste des terrains
d'investigation, on y mentionnera le rapport au corps et à
la sexualité, l'évolution des formes relationnelles
dans le travail ou les sociabilités amicales, les modes
d'évocation de l'intime, des émotions et de la sexualité
dans les médias et la production culturelle. Seront également
bienvenues des contributions qui se proposeraient de croiser ces
approches et une réflexion sur les identités individuelles
et collectives, mais aussi de s'interroger sur les enjeux de pouvoir
de ces évolutions. L'informel révèle-t-il
cette " démocratisation fonctionnelle " qu'Elias
associait à une réduction tendancielle des écarts
de pouvoir entre sexes, générations et classes ?
N'est-il que l'habillage détendu de disparités de
pouvoir persistantes ?
Calendrier et Organisation
Le Colloque est organisé par le Laboratoire " Microsociologies de l'éducation " (UFR Sciences humaines-Rennes 2) et le Centre de recherches administratives et politiques (IEP-CNRS-Rennes 1). Il aura lieu les vendredi 13 et samedi 14 octobre, à l'Université Rennes 2.
Un programme détaillé sera communiqué ultérieurement. Deux orientations peuvent cependant être soulignées dès maintenant
1. Le Colloque alternera des travaux en ateliers et des séances plénières qui seront l'occasion pour des spécialistes français et étrangers de développer devant l'ensemble des participants la présentation de recherches en cours sur la problématique de la civilisation.
2. La présentation des communications retenues se réalisera dans le cadre d'ateliers fonctionnant en parallèle sur les deux thèmes explicités dans l'appel à contribution. Cette formule vise à permettre à la fois une véritable discussion sur un nombre raisonnable de textes et un fractionnement du public qui permette de véritables échanges entre participants.
Calendrier
Date limite pour le dépôt de propositions de communication
avril 2000
Réponse du comité scientifique sur la sélection
des communications : 1er avril 2000
Date limite d'envoi de la version écrite des communications
: 25 septembre 2000
Comité d'organisation
Jean-Jacques Barreau, Assistant en sciences de l'éducation,
Université Rennes 2
Yves Bonny, Maître de conférences en sociologie,
Université Rennes 2
Jean-Manuel De Queiroz, Professeur en sciences de l'éducation,
Université Rennes 2
Erik Neveu, Professeur en sciences politiques et directeur du
CRAP, OEP de Rennes
Inscriptions
Tarif: 150 F.
Étudiants (sur présentation d'une photocopie de
la carte d'étudiant) : 75 F.
Les participants recevront après inscription une documentation pratique (adresses, coordonnées télécoms) leur permettant de réaliser facilement une réservation hôtelière.
Secrétariat
Philippe Sauvage, Département Sciences de l'éducation,
UFR Sciences humaines
Université Rennes 2, 6, avenue Gaston Berger, CS 24307
- 35043 Rennes Cedex.
Tél. : 02.99.14.19.08 Fax : 02.99.14.19.25 courriel ~ philippe.sauvage@uhb.fr
Formulaire d'inscription colloque ELIAS (à renvoyer à l'adresse ci-dessus)
Nom :
Prénom:
Organisme ou Université:
Adresse:
Code postal:
Ville:
Pays :
Téléphone:
Adresse électronique:
Présentation de communication : Oui O Non O
Chèque à libeller à l'ordre de : Agent comptable Université Rennes 2
8, 9 et 10 Novembre 2000
Agen, Colloque international inaugural de l'Ecole Nationale
d'Administration Pénitentiaire
Sens de la peine et droits de l'homme
Sous le haut patronage du Premier ministre et du Garde des Sceaux
En partenariat avec la ville d'Agen, la communauté d'agglomération, le conseil général de Lot-et-Garonne, le conseil régional d'Aquitaine, le CROUS d'Aquitaine
"Le Sens de la peine et droits de l'homme"
Nos démocraties sont partagées entre un besoin grandissant de sécurité et une répulsion à l'égard de toute souffrance. Elles recourent davantage au droit pénal et restent silencieuses sur le sens à donner à la peine !
Comment punir en démocratie ? Les droits de l'homme suggèrent spontanément une accumulation de droits subjectifs, de " droits à ... ". Mais ils sont également les droits de l'autre homme, le visage souffrant de la victime, dont l'irruption a considérablement bouleversé la justice. La dignité est indivisible: elle ne peut s'apprécier différemment pour les victimes, pour les sujets de la peine et pour toutes les personnes intervenant au nom d'une politique pénale, qui en sont les garants.
Notre prison est le fruit de siècles de combats politiques et philosophiques pour une institution plus digne. Quel projet - de peine juste, d'institution intelligente qui n'aggrave pas le mal qu'elle est censée combattre - doit nous mobiliser aujourd'hui ?
Antoine GARAPON
Président du comité scientifique
Secrétaire général de l'IHEJ
Programme du colloque :
Mercredi 8 Novembre 2000 :
Dès l4h : Accueil des participants
Après-midi : Discours d'ouverture et présentation du colloque
l7h : 1ère leçon (séance plénière) : Les violences René GIRARD
Dîner
Jeudi 9 Novembre 2000 :
Matin : Conférences débats autour des thèmes : la dignité ; l'institution juste.
Déjeuner
Après-midi : 3 forums (avec chacun 2 ateliers)
o Pourquoi punir ?
o Qui punir?
o Comment punir ?
2ème leçon (séance plénière) : La dignité, l'institution juste Paul RICOEUR
Soirée de gala
Vendredi 10 Novembre 2000 :
Matin : Séance plénière : Mondialisation des droits de l'homme
Déjeuner
Après-midi : 3ème leçon (séance plénière) : La prison Robert BADINTER
Inauguration officielle de l'ENAP :
l5h : Ouverture par Michel SERRES
Discours officiels
Apéritif d'honneur
Intervenants pressentis :
Robert BADINTER- France
Frédéric DUNKEL - Allemagne
David GARLAND - Grande-bretagne
René GIRARD - France
Constantin KELK - Pays-Bas
Pierre LANDREVILLE -Canada
Guy LEMIRE - Canada
Yannis PAPADOPOULOS - France
Thierry PECH - France
Anthony PETERS - Belgique
Paul RICOEUR - France
Michel SERRES - France
Françoise TULKENS -France
Public :
Les professionnels français et étrangers concourant à l'uvre de justice : les magistrats, les personnels de l'administration pénitentiaire et des services de la protection judiciaire de la jeunesse, les avocats...
Les partenaires institutionnels : les services déconcentrés de l'Etat, les organisations professionnelles, les écoles nationales de service public, les élus locaux, les groupements privés, les organisations non gouvernementales, les associations partenaires...
Les universitaires et chercheurs partenaires.
Pré-inscription Langues officielles du colloque : français et anglais (traduction simultanée) avant le 30 iuin 2000 Nombre de places limité (l'Inscription définitive sera confirmée ultérieurement) à ENAP - 11, Av. des Peupliers F-91706 Fleury Mérogis Cedex Fax: (0033) (0)1.69.25.55.61 E-rnail: colloque.enap@netcourrier.com * participer au colloque oui [ ] non [ ] |
L'Ecole nationale d'administration pénitentiaire
Après trois décennies passées en Ile-de-France, l'ENAP déménage à Agen. Cette mutation géographique manifeste une métamorphose pour l'école. Elle se donne, en effet, la double ambition de former les agents de l'administration pénitentiaire, non seulement au début, mais au cours de leur carrière, et de devenir un véritable lieu de réflexion sur l'exécution de la peine et le rôle des différents métiers pénitentiaires.
Dans cette perspective, l'ENAP développe également une politique d'ouverture au niveau européen en nouant des liens avec des partenaires institutionnels, universitaires et des laboratoires de recherche.
C'est pour marquer cette volonté que VENAP a choisi comme thème pour son colloque inaugural le sens de la peine et les droits de l'homme.
Patrick MOUNAUD
Directeur de VENAP
ENAP
11, Avenue des Peupliers
91706 Fleury Mérogis Cedex
France
Tél: (0033) (0)1.69.25.55.42
Fax: (0033) (0)1.69.25.55.61
E-Mail: colloque.enap@netcourrier.com
17 au 19 novembre 2000
Trêves, Colloque international sur le carcéral
au féminin
Europäisches Forum für angewandte Kriminalpolitik
e.V.- Forum européen de politique criminelle appliquée
L'Europäisches Forum für angewandte Kriminalpolitik
e.V.- Forum européen de politique criminelle appliquée
(association créée en novembre 1998 ayant pour but
de permettre à des praticiennes et praticiens de la politique
criminelle en Europe d'échanger sur leurs pratiques et
d'ouvrir, ainsi. leur horizon) organise un troisième colloque
international, en collaboration avec la Robert Schumann Haus de
Trêves. Ce colloque qui aura pour thème le carcéral
au féminin se tiendra à Trêves du 17 au 19
novembre 2000.
Le vendredi 17 novembre après-midi nous nous rendrons à la prison de Schrassig (Luxembourg) où nous " visiterons " le quartier des femmes et celui réservé aux jeunes (deux groupes distincts avec un nombre de participantes et participants limité par respect pour les personnes détenues et travaillant à Schrassig).
Le samedi 18 novembre nous entendrons, le matin, une enseignante travaillant à la prison pour femmes de Hambourg puis l'aumônier (femme) de la prison de Berkendael (Belgique).
L'après-midi trois groupes de travail avec de courtes interventions seront proposés autour des questions du bénévolat (Belgique), du travail de l'assistante sociale en milieu carcéral masculin (Allemagne) et du travail social aux confins du carcéral et du socio-éducatif externe (France).
La journée se terminera par un buffet permettant un échange libre entre participan-tes et participants.
Le dimanche 19 novembre les groupes de travail présenteront, le matin, un court rapport.
Langues du colloque : allemand et français. Des interprètes qualifiés traduiront les interventions et aideront lors de la discussion.
Les frais du colloque comprenant les frais de participation, le logement (chambre in-dividuelle à un ou deux lits avec douche et toilettes) et les repas s'élèveront par per-sonne à 170 DM (331 E) en chambre individuelle, 150 DM (292,50 E) en chambre à deux lits et 100 DM (195 E) sans logement.
Pour tout renseignement s'adresser à :
Europäisches Forum für angewandte Kriminalpolitik e.V. (Anne-Marie Klopp),
Humboldtstrasse 19A, D-40237 DÜSSELDORF
Tel 00 49 21167 99 330
Fax 00 49 21167 98 436
E-Mail : Klopp@aol.com
Anne-Marie Klopp parle français
Paris, Palais de l'Unesco,
Observatoire Européen de la Violence Scolaire, Université
Victor Segalen Bordeaux 2
Conference international : violence à l'école et
politiques publiques
LObservatoire européen de la violence en milieu scolaire, le ministère de lÉducation nationale, de la Recherche et de la Technologie, la Commission européenne, organisent du 14 au 16 février 2001 au Palais de lUNESCO à Paris, un colloque international sur le thème Violences à lécole et politiques publiques.
Ce colloque vise à faire se rencontrer les plus grands spécialistes mondiaux sur la question, les décideurs et les responsables politiques pour dresser un état des lieux, comparer les stratégies, mettre en avant les difficultés et les réussites. Il sera un événement majeur dans la lutte contre un phénomène qui inquiète toutes les démocraties depuis plusieurs années.
Outre les exposés réservés aux invités dhonneur, un appel à communications est lancé auprès de la communauté scientifique mondiale mais aussi des responsables des politiques publiques. Les regards croisés des différentes disciplines des sciences humaines viseront à mettre en tension les modèles théoriques. Les actions de partenariat formeront un axe transversal de la description et de lanalyse des politiques publiques tant au niveau national et international que local. Cet appel à communications est orienté dans 6 directions :
1. Taxinomie :
La recherche internationale a mis en avant différentes perceptions du phénomène : délinquance, victimations liées au school bullying ou aux incivilités, sentiment dinsécurité, violences urbaines, violences institutionnelles etc Pour prendre la mesure du phénomène, il est nécessaire de tenter de comprendre les différentes sensibilités nationales et dharmoniser la taxinomie internationale.
2. Données nationales :
Rares sont les recherches permettant de quantifier les délits commis dans les établissements scolaires. Une première approche pourrait être celle de la production de statistiques sur le problème de la délinquance à lécole. Dautre part, différentes enquêtes de victimation ont montré limportance sur la construction dune carrière délinquante ou sur celle dune carrière de victime, des micro-victimations. Cumuler et discuter le caractère souvent partiel de ces enquêtes peut seul donner une vision densemble du problème.
3. Comparatisme international :
De plus en plus détudes comparatives sont réalisées . Elles posent la question de limpact de la variable nationale dans la perception du problème ou de la transférabilité des bonnes pratiques liées aux spécificités de lidéologie et de lorganisation scolaire de chaque pays. Un éclairage méthodologique sur les conditions et lintérêt de ce comparatisme serait particulièrement précieux.
4. Modèles explicatifs :
Au-delà du discours convenu sur la décadence des murs, les travaux scientifiques mettent en lumière la complexité des séries causales. La présentation de modèles multi-niveaux se conjuguera à une approche pluridisciplinaire, ce qui permettra de croiser les différents champs théoriques. On sattachera particulièrement à létude des variables liées au contexte scolaire et social lui-même. Outre une approche par facteurs de risques, il serait pertinent de considérer quels sont les facteurs de résistance et de réussite.
5. Présentation et évaluation des politiques publiques nationales et internationales :
La mobilisation des pouvoirs publics est inégale selon les pays et les contextes. Cette mobilisation peut varier de la négation du problème à lélaboration de vastes plans nationaux. De même, certaines instances internationales (Commission européenne, ONG, réseaux de scientifiques et dacteurs) tentent délaborer des programmes communs de lutte contre la violence en milieu scolaire. Les communications sollicitées décriront et interpréteront ces différents choix en insistant sur leur évaluation.
6. Initiatives locales et régionales :
Outre limportance des vastes plans nationaux, la violence diminue souvent grâce à des actions locales au plus près du terrain. Présenter ces actions, comprendre les raisons de leur réussite ou de leur échec - en évitant tout charlatanisme - doit permettre de connaître les conditions de leur évaluation et de leur transférabilité
Soumission des communications :
Les communications pourront être proposées sous trois formes :
- Conférences avec publication intégrale (45 minutes). Trente conférences au maximum seront retenues par le comité scientifique international.
- Participation à une table ronde avec publication du résumé et en cas davis favorable dun comité de lecture, publication intégrale.
- Affiches avec organisation dune séance déchanges.
Les communications devront être proposées en Anglais ou en Français. Un service dinterprétation simultanée sera mis en place pour les conférences.
Les propositions de communication doivent parvenir au comité scientifique sous forme dun résumé de 2500 signes environ (formulaire sur notre site internet, papier et disquette Word PC). La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 20 juin 2000. La réponse du comité scientifique sera envoyée aux candidats pour le 30 juillet 2000.
Les textes complets des conférences parviendront au comité scientifique au plus tard le 1er décembre 2000.
Les actes du colloque seront publiés dans des ouvrages traduits en Anglais, Espagnol, Français. Un service de traduction simultanée sera assuré tout au long du colloque.
Renseignements : obsviolence@aol.com
Site Internet : http://www.obsviolence.pratique.fr
Adresse postale :
Observatoire européen de la violence scolaire
3, ter place de la Victoire
33000 Bordeaux- France.Tel./ Fax: +335 57 57 19 58
L'Observatoire Européen de la Violence Scolaire :
LObservatoire européen de la violence scolaire a été fondé en 1998 grâce au cofinancement de la Commission européenne, du conseil régional Aquitaine, du ministère de lÉducation nationale et luniversité de Bordeaux II. Depuis sa création, le centre de recherche sattache à létude du phénomène de la violence scolaire et la violence urbaine. Aujourdhui, il a élargi son champ daction aux recherches suivantes :
* Violence en milieu professionnel.
* Évaluation de formations.
* Formation détudiants à notre méthodologie de recherche.
* Évaluation du climat dans les établissements scolaires.
* Enquêtes comparatives et partenariat avec des pays étrangers en Europe (10 pays) et hors Europe : Suisse, Brésil, Pologne, Canada, Mexique, Argentine.
* Séminaires et conférences dans le cadre de la formation continue des personnels de lÉducation nationale.
* Police et justice.
* Centre de ressources et dinformations (bases de données, littérature ).
Il fédère deux réseaux de partenariat qui sont :
Un réseau de chercheurs, réunissant différents champs multidisciplinaires (sociologie, sciences de léducation, criminologie, psychologie, santé), dans un souci douverture et de coopération pour une approche multiple du phénomène.
Un réseau de praticiens dont lobjectif est de créer des partenariats et des échanges entre les différents acteurs du système éducatif et des institutions qui assurent le suivi des jeunes (police, travailleurs sociaux ).
Ces deux réseaux travaillent en étroite collaboration dans loptique dune recherche action qui vise à créer ou diffuser des outils de veille, de prévention ou de gestion de crise (médiation, campagnes anti-bullying, fiches dobservation ), informer et venir en aide aux établissements partenaires (diagnostic).
Ses partenaires institutionnels sont :
La Commission européenne - DG Éducation et Culture.
Le ministère de lÉducation nationale, de la Recherche et de la Technologie.
LIHESI (Institut des Hautes Etudes de la Sécurité intérieure).
The Lord Scarman Centre for the Study of the Public Order - Leicester.
The Netherlands Institute of Care and Welfare.
Board of Teachers, Education and Research, Umea University - Sweden.
La Fondation de France.
Conseil régional Aquitaine.
17 - 19 mai 2001
Angers (France),
Centre d'Histoire des Régulations et des Politiques sociales
(HIRES, EA 1710) - Université d'Angers,
Colloque international : Justice pénale et différences
des sexes (XIXe-XXe siècles)
Thèmes traités (Éléments de problématique
de l'appel à communications) :
Droit et différences des sexes :
La différence des sexes traverse le droit, la justice, la déviance et la pénalité. Parce qu'il définit la norme et la déviance, mais aussi l'accès à la plainte et à la justice, le droit introduira ce colloque. Des exposés synthétiques présenteront l'ordre juridique qui fabrique la différence des sexes, dans des pays aux traditions différentes, européens (France, Italie, Belgique, Pays-Bas, Suisse ... ), nord-américains (États-Unis, Canada), ou autres. Longtemps, les femmes ont été " hors droit ", ou du moins objets du droit. Peut-on parler de l'émergence d'un sujet femme dans le droit civil comme dans le droit pénal ?
Illégalismes féminins et violences contre les femmes
L'étude des infractions et des illégalismes féminins d'une part et l'analyse des crimes et délits contre les femmes d'autre part révèlent la manière dont la justice pénale reflète et construit la différence des sexes. L'avortement, l'infanticide, mais aussi le vol domestique sont des " affaires de femmes ". La plupart des violences commises contre les femmes et sanctionnées par la loi le sont par la médiation de leur sexe : l'attentat à la pudeur, le viol, le harcèlement sexuel. Où en sont aujourd'hui les études sur ces sujets ?
Différences des sexes et activité judiciaire
Peu de femmes sont traduites en justice. Y aurait-il une justice privée pour les femmes et une justice publique pour les hommes ? Comment expliquer, également, que si peu de femmes portent plainte ? Il nous faut étudier " l'approvisionnement " de la justice et " l'infrajudiciaire ", c'est-à-dire toutes les exactions qui n'ont pas été détectées ou qui ont été étouffées : conspiration du silence ? Peut-on expliquer également les différences d'attitude des magistrats et des jurés, selon le sexe de la victime, de l'inculpé ou du témoin. Et mettre en évidence les différences dans les condamnations (jusqu'à la peine de mort) et les grâces, selon que le coupable est un homme ou une femme ?
Les femmes en justice : paroles, représentations et images
La parole des femmes criminelles n'a guère été entendue. Les interrogatoires et les audiences nous permettent d'accéder à la " parole captive " de celles qui d'habitude ne s'expriment pas publiquement et ne laissent pas de récits de vie. Mais la justice représente aussi, au XX' siècle, un lieu important de prise de parole des femmes, victimes de violences.
De quelle manière les acteurs de la justice mettent-ils en scène les femmes coupables et celles qui engagent une action en justice ? Quel traitement - et quels stéréotypes - le roman, la presse ou le cinéma réservent-ils aux femmes en justice ?
Femmes, féminismes et justice pénale
Quelles sont les logiques de l'évolution de la justice pénale ? Nous tenterons de mesurer l'apport de la critique et des luttes féministes depuis le XIX' siècle, ainsi que les effets de la féminisation des professions judiciaires (avocates, magistrales ... ).
Comité d'organisation :
Christine Bard, Frédéric Chauvaud, Michelle Perrot, Jacques-Guy Petit.
Comité scientifique :
Robert Badinter, Françoise Banat-Berger, Jean Bart, Alain Corbin, Sylvie Dupont-Bouchat, Geneviève Fraisse, Angela Groppi, Annie Junter-Loiseau, Pierre Lenoël, jean-Clément Martin, Michel Porret, Philippe Robert, Jean-Pierre Royer, Denis Salas, joan Scott, Ann-Loiùse Shapiro, Anne-Marie Sohn, Peter Spierenburg, Françoise Thébaud, Jean Trépanier.
Avec le patronage du GERN (Groupement Européen de Recherches sur les Normativités - GDR-E 855)
Les propositions de communication avec un résumé d'environ une page doivent parvenir impérativement au comité d'organisation avant le 1" mars 2000.
Le pré-programme sera établi au printemps 2000 avec tous les renseignements pratiques sur la tenue du colloque.
Contact :
Christine Bard ou Jacques-Guy Petit
Maison des Sciences Humaines - 2 rue Alexandre Fleming
49066 Angers cedex 01 (France)
tél : 02 41 72 12 16 et fax : 02 4172 12 00
Christine.Bard@univ-angers.fr ou Jacques.Petit@univ-angers.fr
4 et 5 octobre 2001
Dijon (France)
6e Colloque du Centre d'études historiques sur la criminalité
et les déviances
Les témoins de l'Antiquité à l'époque
contemporaine
Dans la lignée des colloques du Centre d'études historiques sur la criminalité et les déviances (CEH), consacrés à Histoire et criminalité en 1991, Ordre moral et délinquance en 1993, L'infrajudiciaire en 1995, La petite délinquance en 1997, Les victimes en 1999, l'UMR Georges Chevrier (5605) organise, les jeudi 4 et vendredi 5 octobre 2001 à Dijon, un colloque qui aura pour thème : Les témoins, de l'Antiquité à l'époque contemporaine.
Nous souhaitons des propositions de communications portant sur les quatre grands thèmes suivants :
- la notion de témoin : statuts juridiques et caractéristiques sociologiques, selon les instances, le contentieux, l'époque, le lieu ;
- les sources pour connaître les témoins : recensement, analyse, critique ;
- les modalités du témoignage dans les procédures : procédures pénales, civiles, ecclésiastiques, consulaires, juridictions d'exception, juridictions gracieuses, actes notariés ;
- le discours des témoins : apports des témoignages pour l'histoire des mentalités, pour l'histoire sociale, faux témoignages, décalages avec le droit
Comme lors des colloques précédents, il s'agira
d'aborder ces thèmes dans une perspective diachronique
et comparative. La structure de l'UMR 5605 associant historiens
du droit et historiens des lettres, nous souhaitons des contributions
provenant de ces deux origines, ce qui devrait permettre des confrontations
fécondes.
Si vous souhaitez présenter une communication à
ce colloque, il vous faudra :
- nous en aviser avant octobre 2000 (date impérative),
en nous indiquant un titre, au moins approximatif ;
- nous envoyer un résumé détaillé
(une page) de votre communication avant septembre 2001.
Nous vous remercions de bien vouloir faire connaître autour de vous cet appel à communications.
Adresse postale :
UMR Georges Chevrier (5605)
Colloque " Les témoins "
Faculté de droit et de science politique
4, bd Gabriel
21000 Dijon
France
Comité d'organisation :
- Jean-Jacques CLERE
- David EL KENZ
- Jean-Claude FARCY
- Benoît GARNOT
- Jean-Louis HALPÉRIN
- Michel PETITJEAN
- Philippe SALVADORI
- Alain WIJFFELS
Comité scientifique :
- Bernard DURAND (Montpellier-1)
- Jean-Michel CARBASSE (Paris-2)
- Claude GAUVARD (Paris-1/IUF)
- René LÉVY (CESDIP)
- Robert MUCHEMBLED (Paris-13)
- Michel PORRET (Genève)
- Xavier ROUSSEAUX (Louvain)
- Jean-Pierre ROYER (Lille-2)
- Pierre TRUCHE
Renseignements :
Rosine Fry,
UMR CNRS 5605/CEH,
2, boulevard Gabriel 21000 DIJON,
Tél./Fax 80 39 57 17
rfry@u-bourgogne.fr
17 - 22 août 2003
Rio de Janeiro (Brésil),
13ème congrès de la Société Internationale
de Criminologie
Activités de la Société Internationale de Criminologie :
* Le nouveau Conseil de direction, issu des élections générales qui ont lieu dans le dernier trimestre de 1999, a tenu sa première réunion le samedi 4 décembre 1999 à Paris au siège de la Cour de Cassation. Il a élu à l'unanimité à la tête de la Société le professeur Lawrence Sherman de l'Université de Pennsylvanie (USA) en remplacement du Prof. Hans Kerner nommé Président honoraire également à l'unanimité. Le Secrétaire général a été reconduit dans ses fonctions également à l'unanimité.
Le Président et le Conseil de direction sont élus conformément à nos statuts pour un mandat de cinq ans (2000-2005).
* Une des premières décisions du Conseil de direction
a été de nommer le Président et les membres
de la Commission scientifique. Ont été nommés:
Président le prof. Tony Peters de l'université de
Louvain (Belgique), Vice-président Katalin Gönczöl,
prof, à l'université de Budapest (Hongrie) et Secrétaire,
Jacques Farsedakis, prof. à l'université "
Panteios " à Athènes (Grèce)
* Le 13ème Congrès mondial de la Société aura lieu à Rio de Janeiro (Brésil) du 17 au 22 août 2003 et le 14ème à Philadelphie (USA) en 2005.
* Le prochain numéro des Annales internationales sera diffusé au début du mois de janvier 2000. Il est consacré à un hommage au Professeur Jean Pinatel, président honoraire de notre Société, disparu en avril 1999.
* Un colloque, également consacré à la mémoire de celui qui fut un des principaux animateurs de la Société internationale de criminologie, aura lieu à Athènes au mois d'octobre 2000 sous les auspices de la Fondation Marangopoulos pour les droits de l'homme, et de notre Société.
Conseil de direction 2000 - 2005 :
Président : Lawrence Sherman (Usa)
Vice-Présidents (pour représenter les régions du monde) : Pierre-Henri Bolle (Suisse), Ullaviveka Bondeson (Danemark), Joan Mc Cord (Usa), Kolchi Miyazawa (Japon), Edmundo Oliveira (Brésil)
Secrétaire général : Georges Picca
Secrétaires généraux adjoints : Georges
Kellens et Peter Grabosky
Trésorier : Uberto Gatti
Membres de droit (Présidents Honoraires) : Denis
Szabo, Giacomo Canepa, Albert J. Reiss Jr, Hans Kerner
Membres : Antonio Beristain, Jorge De Figueiredo Dias, José Luis De La Cuesta, David Farrington, Ezzat Fattah, Katalin Gönczöl, Matti Joutsen, Suzanne Karstedt, Maria de la Luz Lima, Beaty Naude, A. Valintonovich Naumov, Reynald Ottenhof, Tony Peters, Louise Shelley, Lixian Wang, Alice Yotopoulos-Marangopoulos
Pour contacter la Société Internationale de
Criminologie
Tél 33.1.45.88.00.23
Fax 33.1.45.88.96.40
e-mail : crim.slc@wanadoo.fr
http://perso.wanadoo.fr/societe.internationale.de.criminologie